top of page
Rechercher

Mon corps, mon allié


ree

Nous sommes plus qu'une "enveloppe charnelle" !

Dans une perspective historique très occidentale et plutôt chrétienne, on peut avoir eu tendance à considérer que le corps n'était qu'une enveloppe, un ensemble de fonctions mécaniques avec bien sûr un rôle vital, mais que l'essentiel était ailleurs : l'esprit, l'âme pour certains, bref le corps n'était pas regardé positivement. Il est même malheureusement regardé avec méfiance et dédain dans de nombreuses traditions religieuses (péché...).

La médecine occidentale en a aussi une conception mécaniste, parce que sa complexité a eu besoin d'être découpée en plusieurs morceaux pour être comprise et traitée. Mais c'est oublier qu'il s'agit d'un ensemble de fonctions interconnectées entre elles de manière systémique.


Ce qui m'occupe, en tant que coach en développement personnel et thérapeute, c'est ce que le corps a à nous dire et comment il peut constituer une ressource incroyable. J'ai choisi de me former à des approches psychocorporelles parce que j'ai toujours eu intuitivement la conviction que pour être mieux dans sa vie, pour trouver l'équilibre, voire pour soigner le mal-être, on ne pouvait pas se contenter de la parole uniquement.

Attention, je ne dis pas que la thérapie verbale n'est pas utile ! Loin de là. Et je la pratique aussi, bien sûr. Je dis en revanche, que notre culture a trop longtemps négligé le corps, hormis parfois dans une perspective hygiéniste qui est certes utile mais reste distanciée et continue de prendre le sujet sous un angle utilitaire (je veux "être en bonne santé", "perdre du poids", "être plus énergique"...).


Mon corps, ma maison

On fait parfois un parallèle métaphorique (mais pas seulement métaphorique d'ailleurs) entre notre lieu d'habitation (maison, appartement, chambre quand on est jeune chez ses parents) et notre état intérieur. C'est peut-être un raccourci facile mais... pas si faux !

Notre corps est quelque chose d'extrêmement précieux, dont il s'agit de prendre soin et il me paraît important de le rendre "heureux". Même sans tomber dans des troubles de comportement alimentaire, dans une neurasthénie profonde, dans les addictions ou dans le laisser-aller complet, nos petits travers, nos petits (ou grands) mal-être, se traduisent dans nos corps. Et la manière dont nous le traitons.


Inversement, quand nous nous sentons en baisse d'énergie, en déprime, angoissé.e ou stressé.e, il est une ressource que notre culture ne nous a pas appris à mobiliser.

Alors, vous me direz que si : ceux qui font du running, qui vont à la salle ou qui pratiquent une activité sportive régulière le font. Et cela est sans doute vrai parce que le sport a de vraies vertus pour réguler notre système nerveux, les hormones qui nous permettet de nous sentir mieux, le système cardio-vasculaire, voire quand il s'agit d'activités également artistiques (danse, arts martiaux par ex.), une vertu cathartique.

Mais tout le monde ne le fait pas.

Ou peut avoir tendance à se laisser dériver sur son canapé plutôt que de se dire "je vais mobiliser mon corps, ne serait-ce que 10-15 mn et cela va m'aider à aller mieux".

Nul besoin d'être un.e grand.e sportif/ve pour que le corps vienne à la rescousse de la tête et de nos émotions. Pour réduire les ruminations, changer de point de vue, se réoxygéner.


Que faire avec le corps pour se sentir mieux ?

Il y a deux grandes manières de mobiliser le corps dans le cadre d'une psychothérapie ou d'un accompagnement de coaching en développement personnel.


  • On peut travailler sur le corps : par le contact thérapeutique (ex : haptonomie, bounding...), ou simple positionnement des mains ou des bras dans un accueil de réconfort ou de réparation ; par le massage bien-être (il en existe des dizaines de sortes, à vous de trouver celui qui vous fait du bien) ;

  • On peut travailler avec le corps : soit en mettant le corps en mouvement (danse intuitive, méditation dynamique type Osho par exemple, stretching, TRE...) ; soit en travaillant sur la respiration (cohérence cardiaque, respiration carrée...) ou sur les prises de conscience (ancrage, bodyscan, relaxation guidée...).


Dans mes accompagnements, hormis le massage, je vais pratiquer tout cela en fonction bien sûr de ce que la personne est prête à faire ou recevoir. Certain.e.s n'aiment pas être touchés par exemple, d'autres au contraire trouvent dans le contact humain, une réparation, une chaleur, quelque chose qui les aide à dépasser des blocages ou à libérer leurs émotions.

Et l'essentiel de toutes ces pratiques, est de les expérimenter "en conscience" comme on dit. C'est à dire non pas de se contenter de faire des mouvements (ce qui peut être déjà bien) mais de viser la libération des émotions bloquées, voire ce que l'on appelle la catharsis (la "purgation des passions" selon Aristote, autrement dit quelque chose qui nous libère d'un poids intérieur qui nous rend triste, en colère, stressé...).


Certaines douleurs sont symboliquement parlantes (le dos, les épaules, les genoux, les chevilles...), j'en reparlerai dans un autre article ! Identifier "où ça coince" nous renseigne par association d'idées sur les causes non médicales de cette douleur. Déverrouiller le corps est un excellent complément ! Qui n'exclut pas la visite chez un kiné, un ostéopathe, un médecin...


La "rentrée" et l'entrée dans l'automne : le moment du changement ?

Les changements de saison ont un impact sur nous. Qu'on aime ou pas la saison en question, le changement est inévitable ! Et l'entrée dans l'automne, qui correspond dans nos pays à la "rentrée des classes" est souvent le moment de bonnes résolutions.

Qu'avez-vous initié en cette rentrée ou peut-être depuis plus longtemps, pour vivre mieux, pour vous alléger ou libérer des tensions intérieures ?


N'hésitez pas à prendre contact pour une séance découverte avec moi.


Et très bientôt, un stage-atelier de découverte autour du bien-être corporel ! Restez connectés !

 
 
 

Commentaires


bottom of page